En 2019 l’étude « Pas de plastiques dans la nature :évaluation de l’ingestion de plastique de la Nature à l’Homme »,menée par l’Université de Newcastle en Australie,tente de sensibiliser sur l'impact de la pollution plastique sur l'être humain.

Le but étant de prendre les mesures adéquates pour l'environnement et notre santé.

L’Université de Newcastle est la première à combiner plus de 50 études sur l’ingestion de plastiques.Les résultats constituent une étape importante dans la compréhension de l’impact de la pollution plastique sur les êtres humains.Cette étude révèle que nous consommons 2.000 particules de microplastiques par semaine soit 5 grammes.

Cela représenterait le poids d’une carte de crédit.

La plus grande source d’ingestion de plastique proviendrait de l’eau en bouteille et du robinet.Aux Etats-Unis et en Inde,on retrouverait deux fois plus de traces de plastiques que dans les eaux européennes.L’eau,la bière,les crustacés et le sel sont les produits qui présentent les plus grandes quantités de plastiques.

Les conclusions du rapport démontrent que le problème de la pollution plastique est universel et qu’il touche directement l’être humain.

« Cette étude fournit pour la première fois un calcul précis sur les taux d'ingestion plastique.Elle nous aidera à déterminer les risques toxicologiques potentiels pour l'homme à l'avenir»,commente le Dr Thava Palanisami,chercheur co-responsable du projet des microplastiques à l'Université de Newcastle.

Chaque semaine,nous ingérons 5 grammes de plastique,c’est l’équivalent d’un bouchon de bouteille,ou d’une cuillère à soupe de plastique déchiqueté.

Finalement,sur l’ensemble de notre vie (calculé ici à un âge moyen de 79 ans),20 kilos de plastique seront ingérés.

Des expériences montrent que les microplastiques nuisent aux espèces aquatiques,ainsi qu’aux tortues et aux oiseaux.Les microparticules de plastiques (en dessous de la taille d’une amande) viennent boucher ou perforer leur tube digestif,diminuer leur appétit ou modifier leur comportement alimentaire.Résultat,ces animaux grandissent et se reproduisent moins bien,avec de possibles répercussions sur la préservation des espèces à plus long terme.

Certains,l’estomac rempli de plastique,finissent par mourir de faim,de noyade.

Pourtant entre 1 et 50 millions d’espèces marines restent encore à découvrir et 50% des traitements contre le cancer ont une molécule issue d'organismes marins.

 

Les filets de pêche abandonnés ou perdus en mer continuent pendant plusieurs années à piéger des poissons,tortues,oiseaux et mammifères marins,parmi lesquels se trouvent des espèces menacées d’extinction comme les phoques-moines.

Ce phénomène est appelé « pêche fantôme ».

Les engins de pêche perdus ou abandonnés en mer détériorent également les habitats marins .

 Nous sommes exposés à des produits toxiques,dont des perturbateurs endocriniens,à tous les stades du cycle de vie du plastique.L’impact de la pollution plastique sur la santé humaine est un sujet d’étude récent,et nécessite de développer des connaissances scientifiques sur leurs réels impacts sur notre santé,notre système immunitaire,endocrinien,respiratoire ou encore notre ADN.

Les conséquences possibles sur la santé d’un contact quotidien avec les substances présentes dans le plastique sont nombreuses: cancers,stérilité,asthme,trouble du développement de l’embryon…etc...

 

Plastics and human health?Plastics and animal health :what do we know?

In 2019 the study “No plastics in nature:assessment of plastic ingestion from Nature to Humans”,conducted by the University of Newcastle in Australia,attempts to raise awareness of the impact of plastic pollution on human beings.

The aim is to take appropriate measures for the environment and our health.

Newcastle University is the first to combine more than 50 studies on plastic ingestion.The results represent an important step in understanding the impact of plastic pollution on humans.This study reveals that we consume 2,000 microplastic particles per week,or 5 grams.

That would be the weight of a credit card.

The largest source of plastic ingestion comes from bottled and tap water.In the United States and India,we find twice as many traces of plastic as in European waters.Water,beer,shellfish and salt are the products with the highest amounts of plastic.

The report's findings demonstrate that the problem of plastic pollution is universal and directly affects humans.

“This study provides for the first time a precise calculation of plastic ingestion rates.It will help us determine potential toxicological risks for humans in the future,”comments Dr Thava Palanisami,co-lead researcher on the microplastics project at Newcastle University.

Every week,we ingest 5 grams of plastic,that's the equivalent of a bottle cap,or a tablespoon of shredded plastic.

Ultimately,over our entire lifetime (calculated here at an average age of 79 years),20 kilos of plastic will be ingested.

Experiments show that microplastics harm aquatic species,as well as turtles and birds. Plastic microparticles (below the size of an almond) block or perforate their digestive tract,reduce their appetite or modify their eating behavior.As a result,these animals grow and reproduce less well,with possible repercussions on the preservation of species in the longer term.

Some,with stomachs full of plastic,end up dying of starvation or drowning.

Yet between 1 and 50 million marine species still to be discovered and 50% of cancer treatments have a molecule from marine organisms.

Fishing nets abandoned or lost at sea continue for several years to trap fish,turtles,birds and marine mammals,including species threatened with extinction such as monk seals.

This phenomenon is called “ghost fishing”.

Fishing gear lost or abandoned at sea also damages marine habitats.

 We are exposed to toxic products,including endocrine disruptors,at all stages of the plastic life cycle.

The impact of plastic pollution on human health is a recent subject of study,and requires the development of scientific knowledge on their real impacts on our health,our immune, endocrine,respiratory systems and even our DNA.

The possible health consequences of daily contact with substances present in plastic are numerous: cancer,sterility,asthma, embryo development disorders,etc...

 

 

 Jetez vos megots de cigarette à la poubelle!

Les cigarettes nuisent à la santé des êtres humains,mais saviez-vous qu’elles endommagent également nos océans ?

11 milliards de mégots sont jetés chaque jour à travers le monde et sur cette quantité,40 % échouent dans les océans.Les filtres à cigarettes qui posent problème car aucune réglementation n’existe à l’échelle de la planète pour procéder à leur élimination,composés de plusieurs milliers de produits chimiques pouvant tuer les poissons marins et d'eau douce.

Un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau.

Les mégots de cigarettes représentent 40% des déchets récupérés dans les villes et sur les plages lors des campagnes internationales de nettoyage.

C’est le détritus le plus répandu ramassé sur les plages du monde.

Chaque cigarette contient près de 4000 substances chimiques,dont une centaine sont toxiques voire cancérigènes,comme la nicotine,les phénols ou encore les métaux lourds.Et ces substances nocives finissent pour la plupart dans les égouts et se retrouvent dans les réseaux d’assainissements des eaux qui ne sont pas équipés pour les traiter.

 

Alors, si vous êtes fumeur, jetez vos mégots à la poubelle, pas par terre.

 

Throw your cigarette butts in the trash!

 

Cigarettes harm human health,but did you know they also harm our oceans?

11 billion cigarette butts are thrown away every day around the world and of this quantity,40% end up in the oceans.Cigarette filters pose a problem because no regulations exist on a planetary scale to eliminate them, composed of several thousand chemicals that can kill marine and freshwater fish.

A single cigarette butt can pollute up to 500 liters of water.

Cigarette butts represent 40% of the waste collected in cities and on beaches during international clean-up campaigns.It is the most common piece of trash collected on beaches around the world.

Each cigarette contains nearly 4,000 chemical substances,around a hundred of which are toxic or even carcinogenic,such as nicotine,phenols and heavy metals.And these harmful substances mostly end up in the sewers and are found in water sanitation networks which are not equipped to treat them.

 

So,if you are a smoker,throw your butts in the trash,not on the ground.